Je profite du calme et des vacances pour revenir en douceur sur le blog. Cet univers m’apaise, je m’évade ici, tout en partageant avec vous mes pensées les plus intimes et les plus sincères.
Auparavant, ce blog n’était pas dédié au public, il était mon petit jardin secret que je fleurissais avec mes mots, adjectifs, parfois maladroitement conjugués.
Mais mon jardin avec le temps était devenu trop grand pour moi seule.
Et, un jour, j’ai décidé de donner l’accès au public, pour découvrir, les plus belles fleurs de mon jardin.
Parfois, on y trouve des mauvaises herbes, il n’est pas parfaite. mais il est chaleureux à découvrir.
Sinon, j’espère que vous allez bien, c’est le calme plat.
J’ai enfin mes week-ends de libres, au début, ce fut une vraie frustration.
Je n’ai pas l’habitude du calme, plus précisément à rester coucher dans mon canapé devant la télévision, sans rien faire.
Mais aujourd’hui, c’est bien différent, il fait très beau dehors, je suis encore en pyjama, l’envie de sortir profiter du beau temps ne me vient même pas à l’esprit. Je suis soucieuse, de ma collection d’hiver, soucieuse de la direction que ma marque Wiwie, est en train de prendre, soucieuse de l’aménagement de la maison avant la vente, enfin soucieuse de tout.
Je me pose des milliers de questions sur le futur, sur la société. Oui, lorsque je ne suis pas occupé avec mes mains, c’est ma tête qui prend très cher, car les pensées fusent.
Pourquoi ? Je ne sais pas, normalement, je devrais juste me poser dans le jardin et siroter un bon smoothie ou prendre mon sac de sport pour aller courir un peu, mais hélas, je me sens vide. Là où je devrais me sentir heureuse et comblée, je me sens triste au fond de moi. Là où je devrais être excitée de voir ma marque décollée, je me sens en panique.
Ça, c’est moi, oui Natacha Lawson, toujours soucieuse et jamais satisfaite, toujours à vouloir mettre la barre haute. Oui, c’est moi, mais pour vous dire la vérité, je suis fatiguée d’être moi, fatiguée d’être autant passionnée.
J’aimerais m’arrêter, faire une petite pause, c’est ce que je fais en ce moment lorsque je me saisis de ma plume pour me confier à travers ces quelques mots.
Aujourd’hui, je vais rester en pyjamas toute la journée. Je ne compte pas sortir du week-end, même pas pour profiter du soleil dans le jardin, non.
je vais prendre le temps de faire du tri dans mon armoire, préparer mes valises pour les prochaines destinations, car bientôt je vais à la rencontre des milliers de regards d’enfants dans 4 pays, pour semer un peu de pépite.
Je vais prendre des nouvelles des proches qui ne me voient qu’à travers les réseaux, prendre le temps aussi de répondre aux sms qui attendent.
Et donner des nouvelles surtout à maman qui s’inquiète et surtout qui demande quand est-ce que sa petite fille ou petit fils va pointer le bout du nez (nos mamans son tellement pressées lorsqu’on passe le cap de la trentaine).
Voilà, mais avant je voudrais partager avec vous mes réflexions autour du
« cercle vicieux de la passion ».
Depuis décembre 2018, mes journées ont défilé à une vitesse incroyable, entre Pépite d’Espoir, Wiwie et ma vie privée.
Le temps de m’en rendre compte, on est déjà à la moitié de l’année. Subitement, j’ai pris conscience que j’ai réalisée 1 an de travail en 6 mois. C’est flatteur, mais à quel prix ? Comment est-ce possible de se donner autant dans ses projets ? comment est-ce possible ? Je ne sais pas. Peut-être la passion, car elle me donne l’énergie pour me surpasser autant. Elle fait vivre mes projets. Elle me donne des ailes, je dirais.
Mais elle n’a pas seulement que des avantages, sinon, ce serait trop simple. Elle m’épuise énormément, à force d’avoir autant d’énergie.Elle m’envahit énormément au point de prendre la place des personnes chères à mon cœur. Ces 6 mois sont passés, je n’ai rien vu passé, les petits plaisirs de la vie m’ont échappé.
Aujourd’hui, je suis assise là et à me demander :
« quand j’ai perdu le contrôle sur la vie », à quel moment les choses simples de la vie m’ont échappé ? ».
« à quel moment, j’ai sacrifié les petits plaisirs, moment de la vie contre ma passion?«
Je ne sais pas, je ne trouve pas la réponse, mais les 6 mois à venir m’appartiennent et je vais en faire les plus beaux de l’année. Je vais les chérir, je vais les savourer avec mes proches.
Mais avant, je dois préparer mon petit coeur à recevoir des milliers d’émotions et mes yeux à accueillir des milliers de larmes dans la nouvelle aventure qui va bientôt démarrer auprès des enfants de mon association Pépite d’Espoir.
La passion sera toujours présente, et me fera toujours vibrer, mais il faut que j’apprenne à la vivre avec modération.
La passion n’est ni une bonne ou mauvaise chose, elles tout simplement la définition que vous souhaitez lui donner. Soyez maître de votre vie.
Si vous me suivez sur Instagram, vous comprendrez le sens de mes mots aujourd’hui.
A bientot