Parlons humanitaire

L'humanitaire, société

Avant toute chose, il est important de connaître l’histoire phare sur l’humanitaire. Remontons ensemble le temps, plus précisément en 1859. Cette année-là, une bataille a eu lieu et des milliers de soldats avaient perdu la vie, certains étaient grièvement blessés et se trouvaient entre la vie et la mort (autrichiens, italiens, français). Aucune assistance n’avait été mise en place pour secourir les blessés. 

Et grâce à un homme, autrichien, Henri Dunant, les soldats ont été soignés. Et comment ? Lors de sa rencontre avec l’empereur Napoléon III, il découvrait sur le chemin emprunté, des blessés de guerre dans un état critique. Au-delà des uniformes de soldat, il voyait des humains, qui avaient un besoin d’assistance vital.

 Il fut choqué, horrifié par la non-assistance de ces hommes à terre agonisants. Il décida de retrousser chemin pour mobiliser des habitants des villages environnants, pour apporter une réelle assistance pour secourir ces blessés. Ce fut une expérience très traumatisante pour lui et il prit la décision de mettre en place des équipes de secours durant les guerres, avec la mise en place en 1863 de la fondation de la croix rouge.

Ainsi, les bases de l’humanitaire venaient d’être posées. Apporter son aide, son assistance, sans discrimination, avec amour et bienveillance. Faire abstraction de l’appartenance, raciale et sociale, pour laisser parler son humanité

L’humanitaire est avant tout une aventure très forte en émotions et qui parfois peut vous transpercer l’âme. Elle vous transforme et vous offre une autre vision de la vie. C’est un don de soi qui doit venir du cœur.

Pour certains, c’est une vocation, une mission de vie depuis le berceau, ces personnes remplies d’amour et de bienveillance, qu’on rencontre qui offre leur vie pour les autres. 

Faire de l’humanitaire, ce n’est pas seulement donner, mais poser des actions, c’est faire un geste envers l’autre, en offrant de son temps, de son amour et de sa bienveillance.

Nous avons tous une part de nous qui voudrait apporter de l’aide à travers l’humanitaire avec bienveillance à des enfants qui vivent de l’autre côté de la frontière. Et il existe plusieurs associations, ONG, qui vous permettent de poser des actions via le bénévolat sur le terrain, ou via des dons financiers.  

Mais avant d’écouter cette part de vous même, il est primordiale que vous sachiez que chaque action de votre part vers l’humanitaire est une réelle bénédiction pour ceux qui reçoive de votre part et pour vous.

Et vous quelle est votre définition de l’humanitaire?

A bientôt pour un nouvelle aventure humanitaire.

C’est avec le sourire aux lèvres que j’écris cet article, assise dans la salle d’attente après avoir parcouru auparavant deux autres hôpitaux. Je suis souffrante déjà depuis 8 jours, suite à une chute à la maison. J’étais sonnée, et c’est mon mari qui m’a donné les premiers soins en attendant de voir un médecin le lendemain.
Pour moi, c’était une chute banale et je voulais retourner à mes occupations, mais mon mari avait insisté pour que je me pose. Une chose impensable pour moi, mais je l’ai écouté.
Après deux consultations chez le médecin, celui-ci m’a rassuré que d’ici trois jours, je ne m’en souviendrai même plus et je pourrais gambader comme d’habitude.

Et voilà 8 jours, que j’attends que tout passe avec mes médicaments.
Alors je décide d’aller aux urgences, car mon état s’aggravait. Et c’est là que tout commence.

Bienvenue dans les hôpitaux du Nord de la France. Oh ! ma patrie la France, ce pays que beaucoup de personnes de l’autre côté de l’océan rêvent de connaître. Un pays tant idéalisé sur deux plans : médical et solidarité.

On est bien loti en France, et plus précisément en matière de prise en charge des soins.

ssise dans la salle d’attente des urgences de Tourcoing, les malades défilaient. Tous aussi mal en point les uns que les autres. Face à moi, une dame qui se tordait de douleur.

À notre arrivée, nous sommes rentrés dans la file d’attente, afin d’effectuer les paperasses (contrôle de carte vitale, CNI, carte mutuelle).
Ensuite une dame qui nous informe qu’il y aura beaucoup d’attente en raison d’un cas grave, un arrêt cardiaque. Donc tout le monde est occupé. Il est 16h30.

Alors on attend, il y a du monde dans la salle, des enfants, des adolescents, des personnes âgées, des mamans avec leur bébé. Le temps s’est arrêté autour de moi, car rien ne bouge. Une attente de 2h et toujours rien. Subitement, je vois une infirmière avec sa blouse  sur laquelle on peut lire  médiation. Elle venait voir chaque patient pour expliquer le processus et le temps d’attente. Je fus  interpeller par sa discussion avec la dame qui se tordait de douleur. Apparemment elle souffrait d’arthrose (dégradation du cartilage qui recouvre les extrémités des os au niveau des articulations).

Voici la conversation entre les deux

– L’ infirmière à la fois médiatrice : « madame, on ne pourra pas vous prendre avant des heures, je suis désolé, mais il y a des personnes qui sont plus gravement malades que vous. Ici on traitre les patients en fonction de la gravité de la santé. Vous faites partie des dernières priorités, vous n’êtes pas un cas vital»

– La dame qui ne tenait pas en place et en pleure répondit « je suis là depuis 14h madame, j’ai mal, svp. Je passerai quand même au plus tard  à 20h?»

– L’infirmière « Non, malheureusement, vous souffrez d’arthrose depuis 5 ans et vous n’avez pas été voir votre médecin traitant. Donc c’est que vous n’avez pas si mal que ça».

Voilà une conversation apparemment banale entre une personne faisant partie du corps médical, c’est à dire apporter des soins, sauver des vies.

Elle n’est pas fautive l’infirmière à la double casquette, c’est juste le fonctionnement de l’administration des hôpitaux. Hélas, c’est juste ça. Le service d’urgence porte bien son nom, mais il faut comprendre qu’on parle d’urgence vitale, c’est-à dire, lorsque votre vie est réellement en danger.

Cette conversation m’a refroidit et je me suis levée et j’ai demandé à mon mari qu’on s’en aille.
Partir dans un hôpital privé. C’était la meilleure solution, pour moi. J’avais besoin de me retrouver dans un endroit plus favorable à mon mental, car je venais de prendre une claque. Je venais de réaliser la dure réalité des choses. J’ai pensé à mon oncle resté en Afrique, qui a toujours clamé haut et fort que les urgences en France doivent certainement être mieux qu’en Afrique. Car paraît-il qu’on ne prend pas vite le malade, sans paiement. Hummm ici on prend d’abord la carte vitale + mutuelle et ensuite on vous prend votre temps. Alors il y a-t-il une réelle différence dans les deux cas, au-delà des soins apportés?

19h30, j’arrive à l’hôpital privé de Roncq, en 5 minutes, l’infirmière descend me demander l’objet de ma visite et me demande de patienter. Elle va voir le chirurgien et revient pour me demander si j’avais une radio. Hélas non, et sans cela je ne pourrais pas être prise en charge, car cet hôpital est dépourvu de service de radiologie.
L’infirmière très aimable, m’invite à me rendre dans un autre hôpital plus compétent, ou selon elle, le service d’urgence est top.

Mon mari et moi avons suivi ses indicatifs. On s’est rendu donc dans un autre hôpital à 30 minutes de la maison en voiture, les urgences de st philibert à Lomme.
Arrivés sur place, on se présente à l’accueil, le même parcours, les paperasses et en 5 minutes j’étais dans un fauteuil roulant, on m’occulte une première fois depuis 16h30.

En 10 minutes, j’ai été conduite dans une autre salle pour voir un docteur sur un brancard. Deuxième fois en moins de 20 minutes qu’on m’occulte et suivi d’une radio.

Ensuite, je patiente 1h30 pour mes résultats. Durant ces longues minutes, j’avais assisté au mécontentement d’une maman, qui avait ramené son fils suite à une chute de vélo. Elle n’était pas contente de l’attente des résultats.

S’ensuit la sécurité qui intervient sur la demande d’un médecin parait-il,  pour demander aux conjoints, accompagnants de sortir, car ils encombraient le service.

Cette intervention à provoquer un brouhahaha, car un patient avait catégoriquement refusé de laisser sa femme partir. Les tons se sont levés.Et le calme est vite revenue .

Certes ils font leur travail, la sécurité et les médecins, mais j’ai eu un pincement au coeur face à toute cette injustice, car on nous enlève notre accompagnant, notre soutien. Au final on se retrouve dans cet endroit triste, peu lumineux, glacial et seul.

 

Ah ! Voici mes résultats, j’ai gagné au gros lot. Et c’est avec une attelle au bras, avec une canne à la clé que je sorte de l’hôpital. Mais pensive.

J’étais juste de passage, et le cours de la vie reprend. Je laisse derrière moi un système qui fonctionne très mal et qui n’a pas l’air de préoccuper l’état français.

À qui la faute? Je ne blâme pas le corps médical, ni les patients. Juste le système.

Un système qui ferme les yeux sur les maux de la France d’en bas.

Et ce sourire aux lèvres n’est que nerveux.

A bientôt.

Natacha.L.H

 

société

Femme Africaine

société

Je suis noire, elle est noire. Oups!!!!! tu as vu ça 😱😱😱« elle porte un tissage» oups!!!!😱😱😱😱 « elle a osé laisser ses cheveux comme ça», mais « madame croit qu’elle est mieux ou supérieure,car elle est avec un homme blanc », ah !!!!« mais pourquoi elle me regarde de travers celle là».

Welcome dans les réflexions de mes sisters.

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un petit truc qui me chagrine. Je blogue sérieusement depuis un moment déjà. J’ai pris plaisir à adhérer aux groupes de blogueuses sur les réseaux sociaux.

Le dimanche, je m’adonne à la lecture de différents articles issus de divers blogs et univers. Mes préférés restent les blogs lifestyle.

À travers mes lectures, j’ai remarqué que la majorité des articles traitent« des complexes de noires».

Certaines blogueuses s’amusent à faire une généralité et vont jusqu’à dénigrer leur propre soeur.

J’ai été choqué par beaucoup de propos. Voici par exemple un extrait d’un article

« lorsqu’une fille qui a ma couleur de peau, donne des leçons d’estime de soi, de bien-être alors qu’elle a des cheveux lisses et qu’on ne l’a jamais vu avec son afro au moins UNE FOIS, je pense toujours que cette personne elle même a un problème »

Comment peut-on passer son temps à dénigrer son prochain?

Voici quelques points de complexes selon ces blogueuses :

– Les cheveux

– Le maquillage

– Le choix de conjoint

– La couleur de peau, plus précisément la teinte, c’est à dire noire foncé, trop claire etc….

Pour justifier cela, les articles s’intitulent souvent « estime de soi»

Mais dans la société actuelle, peut on se permettre de critiquer la liberté de vivre de chacun?

Le monde évolue à une vitesse et l’humain avec aussi. Il serait préférable d’arrêter de crier haut et fort qu’une nappy girl est meilleure que toutes les autres femmes. Comme disent les camerounais « je porte mon string, c’est toi que ça serre?» 😂😂😂.

Femme noire portant tissages ou tresses, n’est pas synonyme de complexe ou manque de confiance en soi.

– Premièrement, il est indispensable de noter que la nature n’a pas doté tous les cuirs chevelu d’une croissance rapide.

– Deuxio, chacun son style, et jusqu’à nouvel ordre, on vit dans une démocratie. Nul n’a le devoir de se justifier sur ses choix de coiffures.

Il faudrait peut-être commencer à revoir les mentalités dans la communauté africaine .

Au delà des articles des blogueuses, nous sommes confrontés à d’autres phénomènes :

– Certains hommes noirs qui voient passer une femme noire et qui se moquent car celle ci a opté pour le style nappy. Ils disent les préférer avec des tresses ou tissages.

– Certaines femmes qui ne supportent pas les autres femmes avec leur nappy, sous prétexte que c’est moche.

– D’autres qui voient leur soeur avec leur mari blanc et chuchotent « celle là même est une vendue, humm, ça doit être une bounty» ou « elle cherche kaolo ( papiers)».

STOP STOP , ras le bol, ras le bol. Et, la cerise sur le gâteau c’est lorsque vous passez votre temps à dénigrer tout et rien. Ces derniers temps c’est la marque « Fenty Beauty » qui en prit pour son grade.

Depuis des décennies, la femme noire a toujours été dénigrée par les autres communautés. Comparé aux autres femmes, nous relevons chaque jour deux fois plus de challenges pour avoir une place. Aujourd’hui,on peut compter de nombreuses femmes noires ingénieures, chefs d’entreprise, médecin etc…. heureusement qu’elles ne se sont jamais arrêtées aux critiques pour avancer. Alors pourquoi c’est la jeunesse qui ose porter des jugements sur leur propre communauté.

La femme noire

Femme Africaine, Femme de valeurs et de principes, Femme accepte la différence de l’autre.

Il y a un dicton qui dit:

« On ne peut pas peindre du blanc sur du blanc, du noir sur du noir. Chacun a besoin de l’autre pour se révéler».

Lawson.H.N

«Mon style de coiffure ne définit pas mon degré de confiance et en aucun cas le rejet de mes origines».