Slim or curvy

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Tu t’es déjà posé la question de savoir si tu étais slim ou curvy ou autre ?

Moi, oui, surtout avec la montée en puissance de la mode curvy, qui nous vient directement des États-Unis.
Avant tout, il est nécessaire de comprendre qu’une femme curvy est celle qui s’assume, sans pour au tant se sentir obligée de tomber dans la vulgarité. Être curvy n’est pas seulement une question de mode, c’est plus profond que ça.

Ne nous voilons pas la face, car le regard de tout le monde ne changera pas. C’est comme l’esclavage, avec l’abolition en 1848 par Victor Schoelcher.

On aurait cru à un vrai changement mais hélas, on assiste encore et toujours, de nos jours ( plus de 150 ans après) à plusieurs formes d’esclavage ( actuellement en Libye).
Il y aura toujours dans une société où « être ronde restera toujours problématique ». Les préjugés demeurent toujours malgré l’évolution.

Si chacun se sentait super bien dans sa peau, il y aurait beaucoup de personnes qui se retrouveraient sans emploi et surtout des métiers qui disparaîtraient : diététicienne, nutritionniste, chirurgiens etc…

Les médias depuis la nuit des temps nous ont dessiné une morphologie parfaite de la femme. Ohhh oui, the perfect women should be slim forever.

La femme doit être mince, car selon notre société, être curvy mettrait en danger notre santé. Alors nous devrions avoir comme compagnon de vie le sport, une bonne alimentation et surtout « 5 fruits et légumes par jour » accompagnés de notre meilleure amie « l’eau ».

Comment peut-on donc vivre avec cette pression lorsqu’on naît curvy? Lorsque c’est génétique? Lorsque le regard des autres devient destructeur? Devrions nous aller engueuler nos parents ou notre Dieu pour notre morphologie? Why not.

Ces publicités ont bien envahi notre société, les vitrines, les magazines et ont fini par créer des complexes destructeurs chez une partie de la gente féminine.

Ceux ci ont fini par les pousser à l’anorexie, la dépression en passant par des moqueries au suicide. En bref on passe de la pub à la tombe.

Aujourd’hui, nous avons bel et bien deux catégories qui se battent en duel avec pour arbitres, des diététiciennes, des médecins des sociologues, des psychologues d’un côté et de l’autre des stylistes, modélistes, agences de mannequinat, les medias.

Mais des questions me taraudent depuis la montée en puissance de la mode curvy pour contrer la vision d’être slim à tout prix :

Si tu n’es ni slim, ni curvy, tu es quoi? Normale ?

Quelle serait donc dans ce cas la réelle définition d’une morphologie normale: X ? V? H? Et pourquoi pas Z, pendant qu’on y est.

Je n’ai pas de réponse, alors je suis totalement preneuse de la définition de chacune.

Grande, petite, curvy, mince, pulpeuse………..
Personne ne se trouve réellement parfaite.
L’essentiel, réside dans l’auto satisfaction par le biais de celle qu’on regarde de l’autre côté du miroir. Avec cette auto satisfaction, tu n’as pas besoin de rentrer dans une catégorie pour être heureuse.

30 ans et des poussières

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A 30 ans on est juste assez jeune, sans être encore trop vieux, pour pouvoir profiter de la vie.

À 30 ans et des poussières, selon les les coutumes, nous devrons avoir notre foyer, à nos côtés un mari aimant et des enfants. À 30 ans, la femme en nous se réveille. La société d’aujourd’hui voudrait qu’elle soit sage, mature et épanouie.

\L’image de la femme trentenaire a tellement changé. Sur ma route, j’ai rencontré :

– l’ambitieuse, qui a épousé son travail, sans oublié ses «talons aiguilles» avec la garde robe remplie de pièces choisies avec plus de soin et de goût. C’est la trentenaire diplômée, épanouie qui ambiance la piste de danse toute la nuit dans les endroits les plus branchés.

– la femme mère. Celle qui à trouvé son épanouissement dans la construction d’un foyer. Croyez moi c’est une amoureuse de sa famille. C’est la trentenaire épanouie, heureuse, aimante.

– celle qui n’a pas réussit à s’épanouir dans un foyer et qui excelle dans le travail. Malgré les aléas de la vie, elle a su prendre sa revanche sur la vie. C’est la femme seule avec des enfants qui joue à merveille au quotidien le rôle de mère, de père et de business woman à la fois. C’est la trentenaire qui ne passe pas inaperçu. C’est la bouffée d’air frais qui fait la différence dans la société actuelle.

– celle qui a réussi à concilier l’épanouissement personnel, professionnel avec la construction d’un foyer. Elle consacre son énergie à son boulot, son mari, et à son / ses enfant(s). Oui celle là que j’appelle la femme presque parfaite. Celle que la majorité des femmes souhaiterait être. Elle surmonte tête haute chaque difficulté de la vie. C’est la trentenaire dans toute sa splendeur.

A 30 ans et des poussières, on se reconnaît dans l’une de ces catégories. C’est l’âge où tous les rêves fous sont possibles avec pour objectif de gagner en qualité de vie.

Très bonne journée ensoleillée.

« Gardons-nous donc d’appliquer au bonheur nos propres critères »

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« Gardons-nous donc d’appliquer au bonheur nos propres critères » by  Daniel Todd Gilbert
Le bonheur, ce mot, cet adjectif qui a une grande importante pour l’être humain. Certains le comparent à une pierre précieuse, d’autres le rattachent à un rêve inaccessible.

Nous passons plus de la moitié de notre vie à courir après celui-ci et l’autre moitié à chercher un bien être profond.

Ce n’est pas nouveau pour ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux, de découvrir à travers mes articles le lieu T d’où je saisie ma plume pour partager avec vous mes profondes réflexions. Ces lieux insolites, particuliers.

Ces temps-ci, mes lieux les plus fréquentés sont dépourvus de gaieté.

J’écris spontanément et peu importe l’endroit où je me trouve. Aujourd’hui, je suis assise dans la salle d’attente de la clinique bois blanc à Lille, il  est 7h27.

 J’ai une journée  très chargée. J’appréhende cette journée depuis un moment. Mon état de santé m’angoisse beaucoup et mes troubles de sommeil ont croisés, le chemin des somnifères.

Un scanner et un électromyogramme m’attendent, alors pour passer l’angoisse, rien de tel que de saisir de ma plume pour partager avec vous ma vision du bonheur.

Pourquoi vous parler du bonheur maintenant et pas demain, pourquoi dans ce lieu et pas ailleurs ? Je ne sais pas.

Nombreuses sont les personnes qui s’intéressent à la définition du bonheur, des écrivains, des stars de tout horizon, Mr et Mme tout le monde. On est obnubilé par la quête du bonheur. Nos bibliothèques, nos boutiques, sont remplis d’ouvrages sur le sujet. Chacun a sa définition et pense détenir le chemin pour l’atteindre.

Avant tout, il est nécessaire de comprendre une chose, nos différences sont l’essence même de notre définition du bonheur. Qu’importe le niveau social, les croyances, la quête du bonheur est de plus en plus présente au quotidien.

Notons qu’à chaque étape de la vie, en passant par l’âge notre définition change, car nos besoins évoluent. Ma réflexion sur ce sujet m’a amené à me poser deux  questions. Sommes-nous réellement dépendant sur notre définition ou vision du bonheur? Le temps n’influerait-il pas sur celle-ci?

Je ne vais pas vous exposer des théories des ouvrages, non du tout. Je vais juste vous parler à cœur ouvert de ma perception du bonheur avec la forte conviction que ce sont nos expériences, les épreuves de la vie qui guident notre propre définition.

J’ai longtemps cherché le bonheur comme vous. 

Enfant, mon bonheur était limité aux jouets, aux cadeaux de noël. Je disais à tous mes camarades de classe que mon père était le père noël. Et à l’approche de noël je leur demandais de me faire une liste de ce qu’ils voudraient et mon père ramènerait tout. Pourquoi j’associais mon père au père noël? 😌😌😌. Parce qu’il vivait en Europe et pour moi c’était dans le pays au-dessus des nuages, et parce que je l’aimais très fort. Il était mon héros peu importe ce qui se passait, je l’aimais tellement et à chaque fois qu’il rentrait j’avais droit à tellement de cadeaux. Alors dans ma conscience d’enfant, s’il me rendait heureuse, il devait aussi le faire pour mes autres camarades.

A cet âge, on pourrait donc deviner que mon bonheur était lié vraiment à un amour paternel, et aux cadeaux 😊😊.

Quelques années plus tard me voici à l’adolescence, 14 -17 ans, mon bonheur n’était plus les cadeaux, mais trouver une liberté de faire tout ce que je voulais, et le seul moyen d’y arriver était de décrocher mon baccalauréat et d’aller vivre seule.

À cet âge mon cadre de vie avait changé. Je vivais en France, loin de ma mère et tout près de ce père tant idéalisé, qui au quotidien était très archaïque, oui un mot fort pour décrire celui que j’avais tant aimé.  Alors la liberté avait ainsi un prix significatif pour moi, et le manque de ma maman se ressentait plus fort.

A cette étape de ma vie on définirait le bonheur comme la liberté de vivre pleinement sans règle, sans autorité, fuir un environnement inconfortable et un mal être.

Les années défilent tellement vite et me revoilà vers l’âge de 18 – 26 ans, j’avais ma liberté de vivre, je devenais une femme, j’avais traversé tellement d’épreuves. J’avais rencontré sur ma route Dieu. Et il y avait toujours un mais. Toujours à la recherche du bonheur qui avait pris un autre sens à mes yeux.  Je voulais aller plus loin dans mes études, atteindre un bon niveau intellectuel. Et le meilleur moyen d’y parvenir était d’apprendre sans relâche. Au fond mon bonheur faisait un avec l’ambition, dans le but de lire dans les yeux de ma mère une fierté. Je voulais aller plus loin pour elle. Lui faire honneur. Quand j’y pense, mon père perdait petit à petit de la place dans mon cœur. Ne portez pas de jugement actif sur ma dernière phrase, car ce sont de multiples événements qui ont engendré tout cela.

A cette étape de la vie, on définirait mon état d’esprit comme une âme blessée, qui s’était juste accroché à l’espoir de revoir sa maman un jour la tête haute. Donc le bonheur était focalisé sur l’ambition.

On arrive ainsi à la jeune femme d’aujourd’hui, celle assise dans la salle d’attente. Qu’est-elle devenue la petite femme d’avant?  A-t- elle finalement trouvé son bonheur?

Elle est devenue une femme pleine de conviction et d’espoir qui recherche du bien être mental et spirituel. La vie m’a appris que les parents parfaits n’existent pas, ni le bonheur parfait, ni la vie parfaite. C’est l’idée que nous avons de la perfection qui fait qu’à nos yeux on trouve que telle ou telle chose parfaite.

Je ne cesserai jamais d’apprendre de la vie. Mais une chose est sûre, ma vision du bonheur ne sera pas la vôtre. Je veux juste retrouver la santé, relâcher prise. Mon bonheur aujourd’hui réside dans la recherche de l’augmentation de la foi en mon Dieu. Et pour l’atteindre je cherche d’abord la paix intérieure, l’apaisement de mon cœur, trouver la force de pardonner et me consacrer à moi tout en prenant soin de l’enfant intérieur qui est en moi et à fermer définitivement la page de mon passé. Le chemin sera long et c’est pour cela que j’ai besoin de mon Dieu.

A cet instant on vient de définir mon bonheur comme étant la recherche de la paix intérieure.

Mesdames, Messieurs, définissez votre propre bonheur. Donnez-vous les moyens de les atteindre. Mais, restez raisonnable dans votre définition. Car une vie heureuse finalement n’est que le partage des petits moments de joies, de rencontres, de tendresses avec ceux qu’on aime et le bien-être de soi.

Finalement, sommes-nous réellement dépendant sur notre définition ou vision du bonheur? Le temps n’influerait pas sur celle-ci?

Je vous souhaite une excellente journée

Natacha. L.H