J’aime la mode comme la majorité des femmes, mais pas au point d’y consacrer toute ma petite fortune. Je porte mes vêtements parce que je les aime et je m’y sens bien.
Je n’achète pas juste pour acheter, ni pour faire comme ma voisine, ou la dernière blogueuse/youtubeuse en vogue.
Dans mon dernier article Je partageais avec vous ma vision sur les influenceuses et les influencés, et aujourd’hui je souhaiterais mettre l’accent sur les nouvelles vitrines humaines de la mode, ou précisément les nouveaux catalogues humain : les influenceuses.
On en compte aujourd’hui des millions de femmes et hommes influenceurs/ qui essaient de l’être ou qui rêvent d’en devenir. Mais les femmes sont les plus remarquables.
Elles ont majoritairement le syndrome du clonage.
On assiste à un phénomène de non demarquation. L’originalité est absente dans chaque outfit proposé par chacune d’elle.
Leurs comptes sur les réseaux sociaux se ressemblent tous, on arrive plus à identifier qui est qui. Un manque total de personnalisation, accompagné des stories à longueur de journée dans les cabines d’essayage avec à l’appui des sondages. Je pense que la majorité n’ont pas très bien compris le terme « influenceur » car à vouloir trop en devenir un, on finit juste par être un influencé, plus précisément la copie de la copie de la copie de l’original.
On finit par se lasser de ces comptes, non pas par jalousie ou par manque de moyen de s’acheter ce qu’elles portent, mais juste parce qu’elles ne dégagent aucune personnalité. Elles n’apportent rien de plus au quotidien de leurs followers.
Des millions de femmes qui se copient les unes sur les autres tout en voulant faire croire à toute une communauté qu’elles sont originales.
Avant de se lancer dans ce domaine, il est très important de savoir que la mode n’exclue en aucun cas la personnalité. Heureusement que parmi tout ce beau monde, il y’a une minorité qui a compris qu’il fallait avoir sa propre signature.
Cependant une autre question me taraude 🧐🧐🧐. L’influencabilité se définit-elle par le nombre de followers ? De likes ?
Avec l’évolution du métier d’influenceur, les entreprises y trouvent leur compte, et nombreuses sont les filles/ femmes de mauvaise foi qui veulent avoir la part du gâteau.
Ainsi on assiste à des comptes qui possèdent des milliers de faux followers, achetés sur internet, afin d’appâter des entreprises à la recherche de publicité en contre partie de cadeaux ( vêtements, voyages, nourritures etc… gratuits, et des rémunérations).
Cette vague de fausses influenceuses, viennent alors remettre en question le métier d’influenceur. C’est devenu une psychose, on voit donc apparaître des détectives youtubeurs/youtubeuses/instagrameuses/ qui épient grâce à de nouvelles applications de détections afin de démonter cette vague de fausses influenceuses. Nombreuses sont pointés du doigt, malheureusement, les vraies influenceuses se retrouvent dans le lot, car il devient difficile d’identifier les vraies des fausses.
Et les conclusions actives envahissent les réseaux, on accuse tout le monde. Mais au final au bout de la chaine de copies, il y a quand même l’originale, la vraie sur qui toutes ces copies découlent.
Mais Est-ce fiable ces applications? Ces nouveaux détectives veulent juste démonter leur concurrents? A ce rythme de guerre comme à la guerre, quel virage prendra t-il ce nouveau métier?
Natacha.L.H